EWC

24h du Mans, les commentaires des pilotes du podium


Pour la quatrième année consécutive, la Kawa n°11 du Team SRC remporte les 24 heures du Mans grâce à Gregory Lebalanc, Fabien Foret et Nicolas Salchaud. Bien qu’ayant joué de malchance dès le début de course et terminant 26e de l’épreuve la Suzuki du SERT, emmenée par Vincent Philippe, Julien Da Costa et Alexander Cudlin, conserve son titre de Champion du Monde FIM d’endurance.

Cette 36e édition des 24h et de plus l’ultime manche du championnat du Monde FIM d’endurance a tenu toutes ses promesses. Du suspense, des animations de qualité et 70200 spectateurs qui ont fait de l’édition 2013 une grande fête.

Sur la piste, une bagarre hors du commun dans l’endurance mondiale. Tous les favoris ont rencontré des problèmes de différentes natures les menant pour certains à l’abandon. Du côté Superstock, la bagarre a elle aussi été des plus vives.

– Retrouvez les commentaires des pilotes du SRC, très heureux bien sûr de cette 4e victoire consécutive :

Grégory Leblanc : « Bien sûr que l’on pensait gagner. Comme s’aime à le dire Fabien, « on n’est pas venu ici pour sucrer les fraises ». Notre début de course était parfait, on est vite parti devant pour presser la Suzuki, on pensait que ça irait vite… mais Fabien a chuté. On se retrouve ensuite avec quatre tours de retard, et là ce n’est plus la même course. Jusqu’au coup de pouce du destin avec la casse et l’abandon de la BMW qui faisait la course en tête, qui nous a permis de prendre les devants. »

Nicolas Salchaud : « Pour être honnête, je m’attendais à nous voir ici. Maintenant, c’était loin d’être gagné. J’ai eu la chance de finir quatrième au Bol d’Or, ce qui m’a permis de gagner sur les plans technique et humain. Et j’ai vu ce gain renforcé par les Essais Pré Mans qui se sont très bien passés, et où j’ai pu rouler aussi vite que mes deux autres collègues. »

Fabien Foret : « Cette victoire a une saveur toute particulière car je n’ai jamais gagné de 24 Heures Moto jusque-là. Je ne regrette pas d’être venu. Je suis arrivé avec une équipe où chacun a prouvé sa qualité, et j’y suis allé banco. Ce trophée je ne l’avais pas, et aujourd’hui je repars avec. C’est une course qui finit bien… C’est parfait. »

– Les pilotes du R2CL, deuxième sur le podium :

Guy Martin : « J’ai passé un super moment ici au Mans, ç’a été une supère opportunité que de courir avec R2CL. J’ai beaucoup appris, au contact de mes deux formidables équipiers. J’espère que je serai de nouveau là l’an prochain, peut-être à cette même place et devant ce public incroyable.

Dylan Buisson : « On n’a rencontré aucun problème sur la course, grâce à toute l’équipe qui a été géniale »

Gwen Giabbani : « C’était un pari pour moi que de partir avec R2CL… Et je crois qu’aujourd’hui je peux dire qu’il est réussi. C’est encore un grand moment que je vis, car après une carrière dans l’officiel, il est rare d’enchainer avec le privé. Je suis super content d’avoir réussi quelque chose d’aussi bien au Mans. »

– Les pilotes du GMT94, troisièmes de ces 24h :

Matthieu Lagrive : « On a passé notre course à se battre pour remonter, et quand on était remonté on redescendait. Je n’ai jamais eu autant de problèmes pendant une course, donc finalement c’est pas mal. Un podium sur une course de 24 heures, ça fait longtemps que je l’attendais. J’ai de bonnes sensations, donc vous me reverrez l’an prochain. »

Kenny Foray : « C’est vrai que les déconvenues du SERT n’étaient pas prévisibles. De notre côté, ça n’a pas été facile non plus, et on a dû se battre plus contre nous même que contre d’autres pilotes. »

David Checa : « Je ne sais pas quoi dire, c’est la première fois qu’en trois tours je chute deux fois. À cet endroit de la piste, ça glissait beaucoup. Ensuite on a eu plein d’autres soucis. C’était une course difficile. »

– Les pilotes du SERT, champions du Monde FIM d’endurance pour la 13e fois :

Vincent Philippe : « Je ne m’attendais pas à cette configuration, à vrai dire, j’espérais la victoire en plus du titre. Alors que je me sentais à l’aise, j’ai fait des erreurs. J’ai fait une chute, et cela a eu de grosses conséquences. Une fuite d’huile, puis la fissure du radiateur, la surchauffe du moteur et on a dû changer le joint de culasse. Mais on a continué à y croire, l’équipe a démonté le moteur, ils ont fait un super boulot. Il y a peu d’équipes capables d’une telle détermination.
Même si on finit en beauté, il y a des regrets de ne pas avoir pu se battre avec la tête de la course alors qu’on en avait les moyens.
»

Julien Da Costa : « Je suis venu au SERT car j’avais tout gagné, et je voulais le titre. J’avais besoin d’autre chose, de découvrir d’autres circuits, j’ai vécu une saison enrichissante, en Allemagne et au Japon. Tout était super, et là, la malédiction du Mans a encore frappé. Le résultat de la course n’est pas à la hauteur de nos espérances. Mais le titre, c’est miraculeux. »

Alexander Cudlin : « Pour moi ça a été une grande expérience. Je suis arrivé en tant que pilote de réserve, et se voir offrir la possibilité de courir, c’est génial. J’étais très nerveux, mon job était de rouler sans prendre de risque, ne pas faire d’erreur, ne pas poser de problème à l’équipe, et je suis heureux d’avoir été capable de le faire.»

Classement final des 24 heures du Mans

 

Comment here