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#STK1000 – Superstock1000, interview de Jonathan Hardt après Imola

L’Ecurie Berga et son pilote titulaire, Jonathan Hardt, participaient ce weekend à la 3e manche du Championnat FIM Superstock1000 sur l’Autodrome International Enzo et Dino Ferrari d’Imola. Cette course avait un goût de revanche sur l’an passé puisque Jonathan, fracturé au pied lors de la finale du Championnat FSBK, n’avait pas pu participer à la manche française à Magny-Cours. Jonathan revient pour nous sur son weekend Italien.

Infos-motopiste.fr : « Salut Jonathan, tu es tout juste rentré d’Imola, un circuit que tu découvrais pour rouler sur la Kawasaki ZX-10R de l’Ecurie Berga en Superstock1000. On a suivi ta progression tout au long du weekend. Tu as roulé en 1’59.588 en FP1, en 1’56.780 en FP2. Tu as fais le 24e temps avec 1’55.485 en FP3 et tu te qualifies en 22e position avec un meilleur tour bouclé en 1’54.629. Tu nous racontes comment ça s’est passé ? »

Jonathan Hardt : « Oui à chaque séance, on progressait beaucoup. On découvrait la piste, il y avait tout à découvrir, ça ne pouvait que progresser. Imola est une bonne piste au niveau technique, c’est vraiment sympa. C’est assez difficile tout de même, il y a quelques virages en aveugle. Il faut faire pas mal de tours avant de trouver un bon rythme. Ce weekend, c’était un bon apprentissage, l’occasion de découvrir ce circuit, de se confronter au niveau européen qui est très relevé. »

infos-motopiste.fr : «  On te connait parce que tu es pilote en Championnat de France Superbike depuis 2009. Tu peux nous dire comment cela s’est fait pour que tu puisses à rouler à Imola en Stock1000? »

Jonathan : « Je devais faire une Wild-Card à Magny-Cours l’an dernier en Superstock. Je me suis malheureusement blessé à Albi une semaine avant. Je me suis cassé la cheville donc je n’ai pas pu y participer. C’était donc une petite revanche, le team étant basé à Lyon, c’était la Wild-Card en Superstock la plus proche. C’était l’histoire d’aller faire une pige en Mondial, voir comment ça se passe et prendre la température. L’objectif, c’est de refaire la supestock à Magny-Cours en fin d’année. C’était l’occasion de s’aclimater à ce Championnat. »

infos-motopiste.fr : « Du coup ton sentiment après ce weekend, il est plutôt positif ? »

Jonathan : « Il est très bon, il y a un super sentiment. Le niveau est vraiment bon, ça roule vraiment vite. Après, on ne peut pas comparer sur une piste qu’on ne connait pas. En plus, elle est difficile cette piste d’Imola. Le weekend est vraiment bon, l’ambiance est bonne, en plus avec les quelques français qu’il y a, on peut discuter assez facilement, c’est assez sympa. En ce qui concerne la course, j’avais pas d’objectif de place ou de chrono vu qu’on ne connaissait pas. En qualif, l’idéal aurait été d’être dans le Top20 (Jonathan a pris la 22e place sur la grille) mais vu les conditions, on ne pouvait pas faire de pronostic à l’avance. C’était assez satisfaisant au final.»

infos-motopiste.fr : « En course, tu termines 20e, on a pu te voir batailler entre autres avec Smith, le britannique sur sa CBR ou l’italien Butti sur sa Kawa. Elle s’est passée comment cette course pour toi? »

Jonathan :  « Il faut préciser que je suis arrivé un peu blessé sur ce weekend après des chutes au Bol d’Or. J’ai couru avec le scaphoïde cassé et le pied un peu en vrac. Il me fallait éviter de faire une erreur et de tomber parce que ça pourrait compromettre la suite du Championnat FSBK. Ce weekend de course, c’était un peu comme une séance d’essais grandeur nature, voir comment ça se passe. Cela nous permettra d’être plus opérationnels si on fait la manche de Magny-Cours.»

infos-motopiste.fr : « Techniquement, il y a de grosses différences entre ta moto en FSBK et celle que tu avais ce weekend ? »

Jonathan : « Non, pas tant que ça. Au niveau de l’électronique, c’est similaire. La seule différence, c’est qu’on est obligé de rouler avec le maitre-cylindre d’origine. On a pas droit au gros radiateur en Superstock, on l’a en FSBK. En performance pure, cela ne change pas grand chose. Il y a la limite sur les pneus, ce sont des pneus sculptés en Superstock qui offrent une bonne performance. Ce n’est pas aussi bien que les slicks que l’on a en Championnat de France, je pense, mais la comparaison est difficile sur ce circuit ou je n’ai pas de références avec les pneus du Championnat de France. Non techniquement, il n’y a pas de grosses différences à part ce maitre-cylindre qui change et qui donne un moins bon feeling.  En plus en France, je roule en Pirelli donc on part sur une base similaire on va dire. A quelques détails près, c’était la moto du Championnat de France.»

infos-motopiste.fr : « Tu vas retrouver le FSBK pour la prochaine course à Nogaro dans quinze jours. Tu y vas dans quel état d’esprit, c’est une piste que tu apprécies ? »

Jonathan : « Nogaro, c’est une piste que j’apprécies, oui. Le tracé est sympa, il est assez technique, j’aime bien. L’an dernier, j’ai fait 6e et 5e là-bas de mémoire. J’espère bien figurer et mieux qu’au Mans ou j’ai chuté. L’idéal serait de rentrer dans le Top5 et ça toute l’année. Il n’y a pas de raisons de ne pas le faire. »

Photo crash.net

 

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