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WSBK, Un week-end sous le signe de l’apprentissage à Aragon pour Jérémy Guarnoni


 

Deuxième rendez-vous de la saison Superbike 2014 et première épreuve Européenne inscrite au calendrier 2014, la course d’Aragon s’est déroulée ce week-end sur le circuit de Motorland. Physiquement remis de sa chute de début de saison à Phillip Island, Jérémy Guarnoni et son team sont arrivés en Espagne avec l’espoir de se frotter aux favoris de la nouvelle catégorie Superbike EVO au guidon de la Kawasaki ZX-10R du team MRS. Qualifié pour la séance Superpole 1 au terme des trois premières séances libres, Jérémy a malheureusement était contraint de jeter l’éponge dès le premier tour de la séance qualificative à cause d’une casse moteur au niveau du vilebrequin, totalement indépendant du travail de préparation effectué en amont par les mécaniciens du team. Une mésaventure qui n’a toutefois pas entamé le moral du pilote et de l’équipe.

 

Jérémy Guarnoni (14e et chute)

Le pilote Toulousain s’élançait depuis la vingtième place sur la grille de départ. « Je suis bien parti lors de la première course, mais j’ai rapidement était gêné. J’ai alors perdu quelques précieuses secondes en m’écartant de la trajectoire avant de revenir très rapidement au contact des autres pilotes EVO. Je ne peux en vouloir à personne de la casse moteur survenue lors de la Superpole 1. Seulement, elle m’a bien handicapé car je pensais pouvoir mieux me placer sur la grille de départ, ce qui est toujours très important quand on est au milieu du paquet. Malgré cette mésaventure, je suis très content de ma première course et notamment de ma vitesse en piste. J’ai roulé dans les mêmes chronos que les meilleurs pilotes de la catégorie ce qui laisse espérer de belles choses pour la suite de la saison. La deuxième course a été gâchée par un cruel manque de grip du pneu arrière. Je me suis immédiatement aperçu que j’allais souffrir pour suivre le rythme. Je me suis accroché, mais j’ai trop forcé au freinage pour rester au contact et je suis parti à la faute. C’était presque inévitable. Je ne regrette rien, car j’ai fait le maximum pour marquer des points et bien figurer au classement EVO. »

 

Adrien Morillas (Team manager)

«  Nous n’avons pas été épargné par la malchance avec cette casse de vilebrequin au plus mauvais moment des séances d’essai. Cela ne pouvait pas tomber plus mal pour Jérémy. Malgré tout, j’ai particulièrement apprécié l’esprit positif et combatif du pilote et de l’ensemble du team. Personne ne s’est démobilisé et on a fait le nécessaire pour placer Jérémy dans les meilleures conditions dimanche matin pour le départ de la première course. Lorsque j’analyse les chronos, là encore, je suis satisfait. Jérémy s’est correctement battu et il a tourné dans des temps au tour comparables à certaines machines Factory, qui occupent des places parmi les dix premiers. Jérémy a compris qu’il n’avait pas de complexe à avoir face à ses concurrents directs de la catégorie EVO. La deuxième course a été hypothéquée à cause d’un mauvais choix de pneumatiques. Pirelli propose dorénavant une enveloppe EVO qui n’est pas disponible pour les Factory. Il est évident que c’est une option intéressante dans certain cas, mais nous avons fait l’erreur de la retenir à un moment où le choix d’un autre pneumatique aurait été plus judicieux. Cela fait également parti de la phase d’apprentissage de catégorie Superbike EVO dans laquelle nous sommes actuellement. Un mot pour terminer sur notre pilote en catégorie 1000 Superstock, le Sud-Africain David McFadden. Quatorzième sur la grille, il effectue une très belle remontée pour accrocher une excellente huitième place pour sa première course au sein de l’équipe MRS. Dès l’ouverture du Championnat, il égalise son meilleur classement personnel en course. Une belle réussite pour ce premier rendez-vous Superstock 1000 de la saison. »

Prochaine course du Championnat du Monde Superbike : Dutch TT d’Assen (Pays-Bas), les 25, 26 et 27 Avril 2014.

Morillas Racing School sur http://www.team-mrs.com/

 

 

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